Cette phrase est tirée de mon roman écrit il y a 10 ans... "La maison des soeurs"
Elle y est dite par Polysème, nom de guerre d'un agitateur pacifique, animateur du groupe Ubris
Extrait :
" FAIRE PENSER POUR FAIRE PENCHER " c’est notre slogan.
Créer de l’intranquillité… Gêner, tétaniser entrer doucement dans les cervelles, éveiller… que ceux qui participent à l’incivilité qui monte ou laissent s‘installer l’indignité se sentent mal…
On est impardonnable quand on sait…Etc. Etc…
Sans armes ! Pas de blessures, pas de sang… seulement du trouble, du flou…Etc. Etc…
Le langage n’utilisera bientôt que des mots en ique : technologique, juridique, économique, hégémonique… "
C’est Polysème qui dit ça. Non, vous ne saurez pas qui c’est ! Des trucs semés dans l’air, récupérés par ceux qui ont les pieds sur terre, la vraie, aujourd’hui infestée d’hommes. ».
Adrien, l'homme qui le suit dans l'ombre pour le démasquer est un soldat muet, suiveur aux ordres d’un pouvoir dont il ne perçoit guère les buts réels. Il ne connaît pas grand-chose à tout cela. Les journaux qu’il feuillette par hasard, les infos qu’il écoute sans passion, tiennent aujourd’hui des propos parfois proches.
Il a la conscience brumeuse que le commerce reste le seul horizon. Consommation = Consumation : pour ceux qui brûlent d’envie… Un titre en rouge qu’il a lu quelque part dans le métro par dessus l’épaule des autres. Il se contente souvent des titres.