Publié le 30 Mars 2010
Publié le 28 Mars 2010
Publié le 26 Mars 2010
Publié le 25 Mars 2010
Publié le 20 Mars 2010
Publié le 18 Mars 2010
Publié le 17 Mars 2010
Estelle esthète
Perplexe, elle émerge de ce rêve éphémère et complexe :
« Le zèbre vergé lèche tendrement le nègre berger et prête serment de ne vénérer que le svelte serpent pervers et vénéneux que prêtresse négresse presse en ce ventre d’ébène ».
Estelle déteste se lever. Lentement, elle se redresse, échevelée, s’étend, se détend, et cherche le léger réflexe que les ténèbres mettent en réserve.
Elle sent l’élément présent, se déclenche, enlève bretelles et quelque frêle dentelle éphémère, et semble se bercer, dextre leste et légère vers ce sexe éternel et trempé.
Elle tremble, pense semence, démence, enferme en ses lèvres le verbe secret enflé, se déleste, déverse cette semence de déesse vers le sceptre d’ébène espéré.
Effervescente Estelle est-elle.
Excellente et belle, même très belle, experte en tendresse... réellement.
Cette femme tellement réservée s’éprend de gemmes et d’ensembles délétères, déferle et enterre détresse et sentences.
Elle semble perle, gerbe née de l’été, sphère délestée, céleste repère, temple, venelle, pêle-mêle détente, défense et rebelle.
Et de verre en verre et en verve, elle décentre, excentre, dépèce, dépense, reflète, herse, redresse, repère, reperd, enlève, élève, mère du vert, prêtresse emmerdée de dèche, grevée, crevée et perplexe.
Préserve à perpette le repère zen, crèche de messe, de gestes et de sens.
Femme nette.
Publié le 16 Mars 2010
Publié le 15 Mars 2010
Publié le 9 Mars 2010