Publié le 18 Mars 2010
Publié le 17 Mars 2010
Estelle esthète
Perplexe, elle émerge de ce rêve éphémère et complexe :
« Le zèbre vergé lèche tendrement le nègre berger et prête serment de ne vénérer que le svelte serpent pervers et vénéneux que prêtresse négresse presse en ce ventre d’ébène ».
Estelle déteste se lever. Lentement, elle se redresse, échevelée, s’étend, se détend, et cherche le léger réflexe que les ténèbres mettent en réserve.
Elle sent l’élément présent, se déclenche, enlève bretelles et quelque frêle dentelle éphémère, et semble se bercer, dextre leste et légère vers ce sexe éternel et trempé.
Elle tremble, pense semence, démence, enferme en ses lèvres le verbe secret enflé, se déleste, déverse cette semence de déesse vers le sceptre d’ébène espéré.
Effervescente Estelle est-elle.
Excellente et belle, même très belle, experte en tendresse... réellement.
Cette femme tellement réservée s’éprend de gemmes et d’ensembles délétères, déferle et enterre détresse et sentences.
Elle semble perle, gerbe née de l’été, sphère délestée, céleste repère, temple, venelle, pêle-mêle détente, défense et rebelle.
Et de verre en verre et en verve, elle décentre, excentre, dépèce, dépense, reflète, herse, redresse, repère, reperd, enlève, élève, mère du vert, prêtresse emmerdée de dèche, grevée, crevée et perplexe.
Préserve à perpette le repère zen, crèche de messe, de gestes et de sens.
Femme nette.
Publié le 16 Mars 2010
Publié le 15 Mars 2010
Publié le 9 Mars 2010
Publié le 17 Février 2010
Tout produit, tout objet,
même devenu jouet,
n’est pas plus innocent
que le mot et l’image.
L’avenir est déjà là.
Cet article entend toucher avant tout les grands consommateurs et les créateurs d'objets.
Le talent de nos fabuleux designers décuple la consommation et il s'avère aujourd'hui nécessaire de dépasser la notion de beau et pratique pour penser à l'impact sur l'environnement et les fragiles cervelles.
Toute création artistique : écriture, peinture, sculpture, graphisme, cinéma, etc
ne saurait avoir de contrainte ni de bornes... même si je regrette certaines duplications
massives aussi néfastes à l'environnement qu'aux cervelles sensibles.
Publié le 23 Janvier 2010
vous ne verrez qu'un petit creux quasiment virtuel...
j'écris plus fort que je ne crie !
mes paupières écran sont blanches à l’intérieur
romans t nouvelles t aphorismes t théâtre