Publié le 17 Février 2010

 
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Tout produit, tout objet,
même devenu jouet,
n’est pas plus innocent
que le mot et l’image.

 

 

Si créer, c’est d’abord tirer du néant et faire éclore un concept, acte par lequel on saisit une idée… 

 

Si le créateur véritable est celui qui sait percevoir le
« je ne sais quoi et presque rien » infime mesure d’improbable qui fait  soudain jaillir la solution originale
en parfaite adéquation avec la problématique… 
 
Il est aujourd’hui plus que nécessaire de ne donner naissance qu’à une chose sentie, aimée parce qu’elle est là le plus naturellement du monde,  comme si sa place était évidente, gardée, attendue…
en phase avec la nature et les hommes. 

Si l’on excepte l’art dans sa spontanéité ou sa violence, l’approche de toute création dupliquée, distribuée ou vendue, sera donc systémique et holistique.
 
Elle tiendra compte de l’interdépendance impérative que tout concept, tout objet, tout produit entretient avec son environnement - tant sur le plan culturel, coutumier, scientifique ou sociologique - dans sa relation à la fois complexe et spontanée. 
Si certains vivent habités par l’anticipation, l’instinct des tendances, d’autres par le goût prononcé d’une recherche en réelle profondeur ou le métissage des idées, personne ne doit oublier le sens utile.

L’avenir est déjà là.

Cet article entend toucher avant tout les grands consommateurs et les créateurs d'objets.
Le talent de nos fabuleux designers décuple la consommation et il s'avère aujourd'hui nécessaire de dépasser la notion de beau et
pratique pour penser à l'impact sur l'environnement et les fragiles cervelles. 

Toute création artistique : écriture, peinture, sculpture, graphisme, cinéma, etc
ne saurait avoir de contrainte ni de bornes... même si je regrette certaines duplications
massives aussi néfastes à l'environnement qu'aux cervelles sensibles.
 

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Rédigé par William Radet

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